La Commune de Quart a accueilli la 47e édition de la Rencontre Valdôtaine, le grand rendez-vous annuel qui rassemble les valdôtains émigrés. Une fête, à l'enseigne du partage des souvenirs, des échanges et, surtout, un moment d'union.
Lors des discours officiels, c'est le syndic de Quart Fabrizio Bertholin qui a pris la parole en premier pour rappeler que "Par le passé, de nombreuses familles ont malheureusement quitté Quart, à la recherche de conditions de vie que notre région ne pouvait pas leur offrir. Chacun de nous a dans sa famille au moins un grand-père, des oncles ou des cousins qui sont partis à l'étranger, où ils ont souvent pris racine. Mais pour cette édition de la Rencontre nous avons également voulu raconter des histoires d'aujourd'hui, et rencontrer les jeunes valdôtains qui, pour des raisons qui ne sont pas les mêmes qu'autrefois, ont quitté notre petite patrie pour étudier ou pour travailler.
Et je peux vous dire qu'en ce moment, il y a de jeunes Quarteins en France et en Suisse, mais aussi en Pologne, au Mexique, en Guadeloupe et jusqu'en Nouvelle Zélande : un peu partout dans le monde, en somme".
Le Président de la Région Renzo Testolin a insisté sur la puissance de ce rendez-vous dédié aux émigrés: "La Rencontre est depuis presque un demi-siècle l'un des éléments caractéristiques de notre culture et de notre nature de valdôtains. C'est un temps fort de l'année, dont nous sommes profondément fiers, car il rend hommage à toutes celles et tous ceux qui ont quitté notre terre pour construire leur avenir ailleurs, mais qui n'ont jamais oublié d'où ils sont partis, parce que le mou de maison est un sentiment puissant et indéracinable". "De nos jours - a ajouté - l'émigration augmente à nouveau dans notre région. Ces jeunes font partie de la génération aux nouvelles compétences numériques. Ce sont des jeunes de chez nous, qui ont étudié et se sont spécialisés. Ils veulent construire leur avenir ailleurs, parce que le marché du travail local n'offre pas de débouchés pour leurs compétences. Nous devons tenter de ramener nos jeunes chez nous".
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